Nous voilà de retour après notre week-end à Londres avec encore plein plein d'images et de sensations en tête. La capitale, très "colorée", nous a totalement subjugués, conquis. Elle est d'ailleurs si "colorée", surprenante, étonnante, que nous comptons bien y retourner tôt ou tard (en espérant malgré tout trouver des promos TGV-Eurostar "Strasbourg-Londres" sur le Net... ).

Vous avez lu le titre de ce billet, c'est donc avec le côté "vie en rose" remarqué très souvent que je vais commencer par vous partager ce que j'ai de mes yeux vu.

Un peu de musique pour accompagner les coups d'oeil ? Allez hop !

La valise (et non les sacs à dos), tout le tralala de fille et les chaussures (de ville) sont prêtes : vous devinez que nous ne serons pas dans la campagne et la nature ces trois prochains jours. Et oui ! Une nouvelle fois Nicodème et moi sommes à la veille d'un départ.

"Mais où vont-ils encore se poser cette fois-ci ?"  Ta-ta-ta-aaa... INTERLUDE :

Réponse en rébus (celle du petit train ne convient pas ) ?

- Mon 1er est ce qui manque au muet,

- Mon 2ème est "oui" en allemand,

- Mon 3ème est un pronom personnel du singulier,

- Mon 4ème est une interjection de surprise,

- Mon 5ème est le contraire de "court",

- Mon 6ème est une ville d'Eure-et-Loir,

- Mon tout est ce que nous avons hâte de faire pour la 1ère fois de notre vie !

Facile non ?

Pour être sûr(e)s d'avoir trouvé, voilà donc la réponse :

En attendant le retour lundi,

je vous souhaite un bon week-end à toutes et tous !

A bientôt...

Nous voilà donc de retour Nicodème et moi, frais (?!) et dispos (??!!) pour continuer et reprendre le train-train quotidien. L'avantage, après ce genre d'expérience, c'est que le train-train a plus des allures de micheline que de TGV !

Quoique le chantier de la LGV "Rhin-Rhône" a l'une ou l'autre fois perturbé notre parcours... comme ici, près de Villersexel.

Partis à pied le lundi 17 mai depuis la gare de Belfort (90), nous avons donc marché sur le chemin de Compostelle via une partie de la Franche-Comté qui nous a menés, samedi 22, jusqu'à Marnay (70) aux portes du Jura.

Je vais tâcher de vous faire découvrir ces prochains temps quelques aspects de ce long Chemin. Six jours de marche à travers un beau coin de France, où les richesses humaines, culturelles ou naturelles foisonnent dans un cadre surtout rural où l'on a l'impression parfois que le temps s'est arrêté.

Première étape aujourd'hui autour de surprises insolites rencontrées en chemin.

Heureusement nos gourdes étaient pleines : nous n'avons pas eu à sucer des cailloux...

Bric et broc, charmant ou surprenant...

Un pied devant l'autre... pour nous deux c'était souvent en sifflant !

Le charme des panneaux indicateurs... (j'ai bien aimé ceux des "V-V-V-V")

De beaux "arrondis" (porte typique franc-comtoise avec le coeur et sous un pont où coule l'Ognon)...

Ici nous avons fait une pause où j'ai écris quelques phrases pour les écoliers d'Authoison...C'était peu avant midi et tous les élèves, derrière les fenêtres de leur classe, s'étaient levés à notre passage pour nous faire signe de répondre à leur message...

Nous leur avons laissé la 1ère page de notre guide du "Jakobsweg"  commencé l'an dernier en Alsace :

"Marcher, c'est exister. Exister, c'est apprendre à se connaitre. Se connaître, c'est vivre pleinement".

(à suivre...)

Une longue période de grande réflexion m'a amenée à déserter les blogs ces dernières semaines. Je me dois de vous donner un signe de vie que cette image illustre bien...

Ces "lungta" suspendus, signes bouddhistes de porte-bonheur écartant les difficultés, autour de cette penseuse reflètent bien ma situation. Quand j'ai aperçu cette statue dimanche dernier j'ai pensé : "mais c'est moi !"

Me voilà dans un temps de passage : un congé sabbatique s'impose.

Merci à Descartes ! Le comble : je deviens cartésienne maintenant...

+ grands grands mercis à Sophie... Yves... Muad... Jacqueline... et autres amis de passage  qui me rappellent cet autre lien à entretenir !

Dernièrement je me suis extasiée, une fois de plus, devant ses créations lorsqu'elle s'est mise à la fabrication de cartes vieillies. 

Deux petites cartes au charme suranné sont arrivées ces jours-ci dans la BAL pour nos anniversaires... pour ma plus grande joie !

Je les prends souvent dans mes mains inexpertes pour les regarder de plus près encore, en scruter les détails. Je prends un plaisir fou à toucher ce papier travaillé et transformé par Marie. Un vrai petit bonheur qui m'a donné l'idée de fouiller dans la bibliothèque pour chercher un cahier très spécial acheté un jour "au-cas-où-quelqu'un-en-aurait-besoin". Par chance, le cahier était toujours rangé dans son rayon... 

J'en ai ouvert les pages et déposé chaque carte là où était sa place...
 
En conclusion, comme dit Gainsbourg, "Quand on n'a pas ce que l'on aime(rait : la créativité manuelle), il faut aimer ce que l'on a"...

Merci pour ces trésors Sorellina !