Nous voilà donc de retour Nicodème et moi, frais (?!) et dispos (??!!) pour continuer et reprendre le train-train quotidien. L'avantage, après ce genre d'expérience, c'est que le train-train a plus des allures de micheline que de TGV !
Quoique le chantier de la LGV "Rhin-Rhône" a l'une ou l'autre fois perturbé notre parcours... comme ici, près de Villersexel.
Partis à pied le lundi 17 mai depuis la gare de Belfort (90), nous avons donc marché sur le chemin de Compostelle via une partie de la Franche-Comté qui nous a menés, samedi 22, jusqu'à Marnay (70) aux portes du Jura.
Je vais tâcher de vous faire découvrir ces prochains temps quelques aspects de ce long Chemin. Six jours de marche à travers un beau coin de France, où les richesses humaines, culturelles ou naturelles foisonnent dans un cadre surtout rural où l'on a l'impression parfois que le temps s'est arrêté.
Première étape aujourd'hui autour de surprises insolites rencontrées en chemin.
Heureusement nos gourdes étaient pleines : nous n'avons pas eu à sucer des cailloux...
Bric et broc, charmant ou surprenant...
Un pied devant l'autre... pour nous deux c'était souvent en sifflant !
Le charme des panneaux indicateurs... (j'ai bien aimé ceux des "V-V-V-V")
De beaux "arrondis" (porte typique franc-comtoise avec le coeur et sous un pont où coule l'Ognon)...
Ici nous avons fait une pause où j'ai écris quelques phrases pour les écoliers d'Authoison...C'était peu avant midi et tous les élèves, derrière les fenêtres de leur classe, s'étaient levés à notre passage pour nous faire signe de répondre à leur message...
Nous leur avons laissé la 1ère page de notre guide du "Jakobsweg" commencé l'an dernier en Alsace :
"Marcher, c'est exister. Exister, c'est apprendre à se connaitre. Se connaître, c'est vivre pleinement".
(à suivre...)