5 mars 2009
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23:17
En quittant le bistrot enfumé (la cigarette est
encore tolérée dans ces endroits en Suisse) et grouillant de monde, le jour se pointait déjà. La pluie tombait de plus belle. En remontant la ruelle pavée, nous sommes tombés sur une clique que
nous avons suivie (c.f. le lien de l'article précédent sous la rubrique 'les trois jours de Carnaval : "Gässle").
Je n'ai pu m'empêcher alors de penser au conte du "Joueur de flûte de Hameln". Nous étions, la foule maintenant disparate et Nicodème et moi, comme les enfants qui lentement quittaient la ville en suivant le musicien...
Je n'ai pu m'empêcher alors de penser au conte du "Joueur de flûte de Hameln". Nous étions, la foule maintenant disparate et Nicodème et moi, comme les enfants qui lentement quittaient la ville en suivant le musicien...
J'aurai pu rester là encore et
encore. J'aurai voulu que cette nuit dure se prolonge indéfiniment... Nous nous sommes laissés prendre quelques temps encore par ce flot et ces sons qui doucement s'éteignaient en même temps que
le jour se levait.
Les vitrines des magasins s'éclairaient les unes après les autres, un nouveau jour de Carnaval se préparait.
Les instruments et masques déposés le long des murs sur les trottoirs étaient gardés à
l'extérieur des cafés et bistros par quelques musiciens...
... qui attendaient la relève pour se réchauffer et se poser dans une ambiance
chaleureuse et festive.
Il était temps déjà pour nous de rejoindre le chemin vers la gare. Les derniers groupes s'égaraient pour se disséminer dans les rues maintenant quasi désertes.
Je jetais un dernier regard, nostalgique, déjà... La lanterne du roi Carnaval semblait
nous faire signe : "Vous reviendrez n'est-ce pas ?"