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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 14:53
Comme j'arrive déjà vers le maximum de capacité d'hébergement de mes photos sur OB, il fallait que je trouve une solution pour poursuivre la diffusion de mes images. Et ce, sans trop de manip' à faire à droite-à gauche où j'aurais pu me perdre : pourquoi faire compliqué quand plus simple existe ?
Je me lance dans une nouveauté : le diaporama.

Voici donc quelques images de Savoie où nous avons fait un très beau tour par une belle journée d'octobre : celui du Mont-Bénand.

 

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 12:10
Petit souci de démarrage avec l'ordi ces derniers jours et panique à bord. A l'allumage de "la bête" : le ventilo tourne, tourne sans fin à me donner le tournis et me faire piaffer d'impatience. Cela peut durer des heures ! Tous les noms d'oiseaux sortent alors... pour me retrouver finalement devant l'écran noir, impuissante, bête comme les pieds, et réaliser combien cette "machine" a pris de la place dans ma vie de tous les jours.
Comment me passer des mails, des infos-réponses à mes questions ou recherches, la lecture de la presse en ligne,  MSN et nos enfants + la famille, le décrassage quotidien des idées et des pensées grâce aux flâneries du blog, etc.. etc... ?

Il faut réparer. Ce qui sous-entend surtout de se préparer à la perspective de "rester sans" quelques jours ou de préparer la CB pour un nouvel investissement. Chose très probable vu que la technologie évolue si rapidement et que notre "engin", pourtant high-tech il y a deux ans à peine, est déjà dépassé voire surpassé.
Marre de ce système qui nous oblige et nous force à jeter-acheter, acheter-jeter à tout va.

Mais de nos jours, le bon sens et celui de la débrouillardise (quand on a quelques connaissances techniques) ont encore leur mot à dire et leur utilité dans ces situations : j'ai appelé "Medicine-Man", alias Nicodème, alias ma moitié, à la rescousse. Il a d'abord hésité avant de répondre à ma requête et pris le temps : c'est que "Mister HP" est parfois un rival sérieux et très envahissant...
Pris de pitié devant  ma mine déconfite et mes lamentations, il a sorti son stéthoscope-oscilloscope, enlevé la chemise du causeur de trouble(s !) malade et l'a ausculté du côté coeur et poumons... Son diagnostic est tombé rapidement : défaut de l'alimentation, "il faudra changer celle-ci."
Et là j'apprends que pour remédier à sa mauvaise alimentation "la bête" a besoin de chaleur ! De chaleur... rien que ça !
"Medicine-man" a alors suggéré un placebo pour remédier et pallier la défaillance. Il a fait un essai. Electro-choc : ça marche !
P1110580.JPGUn effet de foehn* inédit...

* "Foehn" est également l'appellation alsacienne du sèche-cheveux...
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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 18:48

Un peu de lumière, de transparence et de légèreté
Dans ces journées d'hiver trop courtes...

PavotsDeCr--pon.JPGDes coquelicots de crépon dans le jardin. Eté 2007

... puis les pétales chiffonnés dans le bouton se déploient et se lissent pour perdre leur flétrissure dès que la fleur s'ouvre. Leur sort est  un peu celui de ces affiches qu'on déplie, qu'on colle sur les murs et qu'on lisse ensuite au balai. Les militants en campagne excellent dans cet art... comme notre fleur des champs."
Jean-Marie PELT, "La beauté des fleurs et des plantes décoratives". Ed. du Chêne
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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 22:05
P1110542.JPGDes souris qui se frottent les pattes ?

P1110543.JPGL'heure du café au lait et de gouttes de lait pour le Minalà ?
P1110544.JPGAvant de descendre à la cave chercher le charbon ?

P1110545.JPGL'enfant sur sa chaise haute près du poêle qui ronronne ?

P1110548.JPGQuelques marches plus bas, pains et kouglofs sur une étagère...  

P1110550.JPG... et le boulanger à l'oeuvre, observé par un jeune garçon.

Hmmm... face à ces images, que les souvenirs sentent bon lorsqu'ils remontent à ma mémoire.
A la vue de certaines scènes et détails, je me suis replongée dans mon enfance, chez ma grand-mère Adèle : la "salzbechsel" (boîte à sel) émaillée accrochée au mur de la cuisine, le moule à kouglof noirci par le feu au-dessus du buffet, les poteries bleues et jaunes de Betschdorf ou Souffelweyersheim, contenant oeufs et café-chicorée-malt, au frais dans le couloir, le "kohlerkànna" (seau à charbon) pour chercher les boulettes dans la cave (tâche dévolue à mon grand-père Emile qui sifflait bien mieux qu'il ne parlait le français), la "chaise haute-youpala" qui grinçait où trônait soit une de mes soeurs soit l'un ou l'autre de mes cousins-cousines gardés par Mamama...
Ambiance chaude et douce de ma jeunesse, baignée d'odeurs et de sensation de bien-être dans la maison de mes grands-parents, qui  ont contribué, c'est certain, à être la personne que je suis aujourd'hui...


A chacun de mes retours de Colmar vers la plaine, j'aime m'arrêter à la boulangerie du village de Sundhoffen pour acheter le pain.  Il y a souvent  beaucoup de monde et il faut parfois faire quelques pas après avoir garé la voiture.

Dernièrement, surprise.  Les places de stationnement étaient libres. Grâce à cela, pour la première fois, j'ai eu tout le loisir d'admirer le mur mitoyen peint par... Roland Perret !
Roland. Pas Pierre ! Roland Perret : vous souvenez-vous ? La Nalsace...
P1110541.JPG
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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 22:09
La partition était bien là, posée sur un tabouret. Je n'ai pas vu le hautbois. Celui-ci ne devait pas traîner trop loin pourtant.
Les affinités musicales de notre cadet m'impressionnent. Autant que l'autre instrument disposé tout à côté et que aurez certainement reconnu...
P1110555.JPG
Alors "Sarabande et allegro" comme mes pensées et mon humeur... et celles de ses voisins et de son co-locataire j'espère.
Cela tombe bien : ils sont tous musiciens dans l'immeuble (je souhaite seulement qu'ils arriveront tous à se mettre au diapason). Et quelle joyeuse cacophonie en perspective !
Vive la musique.

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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 21:24
"Les nèfles, fruits du néflier, servent depuis le XVIe siècle à désigner des choses sans valeur. L'expression "des nèfles" est apparue au XVIIe siècle et signifie que l'on ne donnera rien du tout à une personne, que l'on ne satisfera pas sa demande. On disait également autrefois "on vous donnera des nèfles", dans le sens de "vous n'obtiendrez rien du tout".Encyclopédie.
"Des nèfles les nèfles... " voilà ce à quoi je pensais  ces derniers temps lorsque Papa me demandait à chacune de ses visites si je voudrais bien un jour lui accorder quelques heures pour chercher avec lui ces fruits.
Comme si je n'avais que ça à faire avec mon agenda surchargé hyper-booké : chercher des nèfles ! C'est que je suis encore loin de la retraite moi !
Alors aujourd'hui, malgré tout, malgré le froid, la tombée de la neige, la grisaille, les kilomètres : j'ai délaissé le fiston, le boulot, les compte-rendus et autres RDV pour consacrer ce temps à mon père.
Et bien m'en a pris. Finalement, ce temps avec lui fut irremplaçable.
D'abord, Papa m'a laissé les clés de sa précieuse voiture pour que je conduise. Waow.
Ensuite j'ai réalisé que...
- Cela faisait lui du bien de se trouver sur cette route du vin qu'ils empruntaient alors avec Maman lors de leurs promenades dominicales... Cela faisait 2 ans qu'il n'avait osé la reprendre jusqu'à aujourd'hui... "seul c'est trop dur".
- Alors qu'il se plaint tout le temps de sa santé défaillante, son manque de souffle, ses jambes qui ne le portent plus : tout heureux de voir que les arbres portaient encore les fruits, il n'a pas hésité à les secouer, descendre les talus pour le ramassage sans aucun souci ni plainte sempiternelle... "mais regarde-moi ça comme elles sont belles !"
P1110536.JPG
- Ces moments lui ont permis de se remémorer les temps heureux de sa jeunesse où avec Joseph, son frère bien-aimé, ils allaient ensemble à la cueillette et se rejouissaient de rapporter de pleins paniers à leur mère... "Beppi était bien plus leste et courageux que moi. Tu aurais dû voir avec quelle aisance il grimpait aux arbres !"
- Les jours prochains, il aura de quoi s'occuper avec une activité à faire à la maison. La confiture de nèfles est succulente avec son goût de pommes au four... "Cette fois-ci j'ai retenu : je mettrai moins de sucre que la dernière fois pour qu'elle soit moins solide"

Au bout du compte, j'ai été heureuse d'avoir vécu cet après-midi "père-fille".
Au fond, c'est de mon père que j'ai hérité mon plaisir des diverses cueillettes. Plaisir lié auparavant à la balade, au regard attentif à ce qu'il y a de beau ou de bon (les deux souvent !) tout autour de soi. Plaisir lié à la perspective des odeurs dans la cuisine au retour à la maison...
Plaisir lié à des rituels ou mémoire familiale et autres petits secrets qui se perpétueront ainsi...
Ces instants comptent.
Et Papa, guilleret se sentant "tout riche" devant le cageot rempli dans le coffre de la voiture : "Maintenant au moins toi tu sais où est l'endroit des nèfliers. Tu n'oublieras pas ? Tu diras à tes enfants n'est-ce pas ?"
Suivi de... "On reviendra l'an prochain ? Un peu plus tôt peut-être... tu as vu : il y en  a beaucoup qui sont déjà trop blettes et qui s'écrasent..."
Oui Papa. Nous reviendrons l'an prochain. Promis.

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12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 21:16

Copie-de-P1090336.JPGEcomusée Ungersheim

Non, ma foi, je ne suis pas une oie blanche, encore moins sauvage, qui par jeu capitule à ce qu'elle oit.
J'aime les pattes d'oies qui criaillent au pli des mes yeux et trahissent ma joie.
Je n'aime marcher au pas, ni gaver mon entourage.

Pour toutes ces raisons, j'ai décidé qu'en ces fêtes de fin d'année qui approchent
je n'apprécierai que le foie de canard...

Foie de canard - froid de canard : au moins ce sera de saison !


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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 16:56
"Le pain gris riait sur la table,  
Le pain doré de mes dix ans.  
Il avait la couleur des sables,  
Il sentait l'épeautre et le vent  
Et la bruyère des collines.  

Grande ouverte sur le printemps,  
La porte élargissait les murs de la cuisine,  
Mon cœur dansait dans le jardin ,  
Ma faim réclamait sa tartine  
Et ma mère, debout, signait un nouveau pain.  
Le pain de mes dix ans luit au pays des fables ,  
Son odeur m' imprègne les mains."
               
        Th. Gautier

Chaumière St-Dégan (56)
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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 18:00
Lucien Pouëdras, découvert cet été lors d'une expo dans le Morbihan, est un peintre mémoire vivante de la traditon paysanne bretonne des années cinquante.
Il exposait ses oeuvres à l'écomusée de St-Dégan. Nous avons été conquis par la fraîcheur de ses toiles, ses textes emplis de bon sens paysan qui accompagnaient chacune d'elles et invitaient à la réflexion.

"L'horloge des champs" nous a particulièrement touchés.
En ces temps où la nature se prépare à entrer dans son sommeil d'hiver, apprécions nos saisons, nous autres si actifs, le nez si souvent tourné vers nos horloges et montres-bracelets.
Sachons vivre le temps sans trop le subir....

"En référence au cadran solaire, l’Horloge des champs exprime la vie quotidienne du paysan : le froid, le chaud, la lumière, la pluie, le climat, les saisons... découlent de cette belle mécanique. Le soleil tout puissant impose à la fois le temps qui passe et le temps qu’il fait.
Face à cette puissance, le paysan, tout petit, fait de son mieux avec l’aide de ses mains et de son intelligence.
A côté de lui, la flore et la faune en font autant pour garder leur place.
Entre Pâques et la Saint Luc, le calendrier proposé, semaine par semaine, voudrait présenter le paysan semant, cultivant, récoltant.
Dès la mi-octobre le soleil décline, laissant la sève retourner à la terre, abandonnant ainsi les champs à leur sommeil d’hiver".
Lucien Pouëdras, avril 2005


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7 novembre 2007 3 07 /11 /novembre /2007 22:35
Petite balade avec Nico sur le Champ de Mars hier au crépuscule.
Quand tout à coup il s'exclame : "Oh ! Maman ! Tu vois ce que je vois ?
Je suis son regard et... Hé Bin !

"Attends-attends Nico, déplaçons-nous un peu. Viens, d'ici tu verras mieux..."

Quand Bartholdi rend hommage au général Rapp...
selon où nous nous situons : ça trompe énormément !




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