12 avril 2008
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22:02
C'est un cadeau extraordinaire que nos enfants nous avaient réservé en nous offrant deux
places pour le concert de Mark Knopfler ce jeudi. La date était bloquée depuis ce Noël dans nos agendas respectifs : aucune réunion, conseil ou quoique ce soit d'autre ne devait s'inscrire à
cette date du 10 avril. Nous avons réussi cet exploit en reportant à d'autres soirs...
Il m'a fallu toute la journée d'hier pour m'en remettre. Nicodème aussi d'ailleurs...
Nous étions dans la fosse, proches de la scène : ça promettait bien. Dès l'entrée, j'avais remarqué que la grande majorité du public était de notre génération (et toc, un petit coup de vieux, sournois, asséné en pleine pomme !). Vite oublié. L'avantage, nous l'avons vu par la suite. Nous n'avons pas été bousculés ou chahutés par des fans en délire, l'écoute était quasi-religieuse, le temps et les respirations comme suspendus dans toute la salle, les emportements vite réprimés tant nous ne voulions rater la note qui suivait et la chanson qui s'enchaînait. L'osmose parfaite...
Ce fut un concert mémorable. Il m'est difficile d'en parler : les superlatifs ne sont que des diminutifs. Ces deux heures ont été et restent encore aujourd'hui indescriptibles.
Je ne trouve pas les mots ! Mark Knopfler, avec ou sans Dire Straits ou les Notting Hillbillies, est resté un virtuose, prodige de la guitare. Chaque morceau au son parfait, les solos du "Maestro" au jeu si singulier et unique nous pétrifiaient, traversaient, nous transportaient DANS la musique. J'osais à peine jeter un regard vers Nicodème : l'émotion aurait été trop forte...
Il m'a fallu toute la journée d'hier pour m'en remettre. Nicodème aussi d'ailleurs...
Nous étions dans la fosse, proches de la scène : ça promettait bien. Dès l'entrée, j'avais remarqué que la grande majorité du public était de notre génération (et toc, un petit coup de vieux, sournois, asséné en pleine pomme !). Vite oublié. L'avantage, nous l'avons vu par la suite. Nous n'avons pas été bousculés ou chahutés par des fans en délire, l'écoute était quasi-religieuse, le temps et les respirations comme suspendus dans toute la salle, les emportements vite réprimés tant nous ne voulions rater la note qui suivait et la chanson qui s'enchaînait. L'osmose parfaite...
Ce fut un concert mémorable. Il m'est difficile d'en parler : les superlatifs ne sont que des diminutifs. Ces deux heures ont été et restent encore aujourd'hui indescriptibles.
Je ne trouve pas les mots ! Mark Knopfler, avec ou sans Dire Straits ou les Notting Hillbillies, est resté un virtuose, prodige de la guitare. Chaque morceau au son parfait, les solos du "Maestro" au jeu si singulier et unique nous pétrifiaient, traversaient, nous transportaient DANS la musique. J'osais à peine jeter un regard vers Nicodème : l'émotion aurait été trop forte...
Un "ciel" en forme de dobro, mythique, comme un signe...
qui descendra sur les musiciens et diffusera dans la salle, dans une douce "déflagration" (et oui c'est possible !) les rythmes de Speedway at Nazareth
qui descendra sur les musiciens et diffusera dans la salle, dans une douce "déflagration" (et oui c'est possible !) les rythmes de Speedway at Nazareth
Et la "lumière fut totale", après un troisième rappel... déjà la fin...
Un regard vers le Zénith dans la nuit, comme une lanterne de papier de riz à la lumière douce, chaude et diffuse... tout comme notre
état d'esprit en regagnant le parking...